La crise de la pandémie aura été un moment charnière dans l’histoire politique du Québec et du Canada. En effet, bien loin d’être dans la continuité routinière, cette situation exceptionnelle a été cause de mesures politiques qui sont particulièrement irrégulières et drastiques. Par exemple, le fait de fermer des secteurs entiers de l’économie, ce qui aurait été tout bonnement impensable avant la crise. Cependant, d’un point de vue du fédéral, il ne faut aucun doute que certaines décisions sont clairement désastreuses et affaiblissent profondément le Canada. En cette matière, le gouvernement devra impérativement répondre de ses actes, coupable de grave négligence.
En premier lieu, la frontière du Canada. Justin Trudeau, apôtre du sans-frontiérisme et du multiculturalisme exalté, était incapable d’envisager une quelconque fermeture de la frontière. À la simple évocation de cette idée, il en fait de terribles cauchemars. La souveraineté du pays est secondaire ; l’ouverture à l’Autre est bien plus importante. Pourtant, face à la pandémie, fermer les frontières était une pure question logique. Le virus n’émane pas du néant, il est transporté par l’être humain infecté. Fermer la frontière équivalait donc à protéger le Canada du virus, ce qui aurait dû être la priorité première du gouvernement. Sans aucun doute, la fermeture de la frontière a été une expérience profondément traumatisante pour Justin Trudeau. Les potentielles accusations de racisme, d’intolérance et de xénophobie ont heurté sa sensibilité prégnante. La dureté d’une telle manœuvre, à savoir protéger son peuple contre les risques d’un virus, et ce quitte à rejeter l’Autre, le hantera jusqu’à la fin de ses jours.
Également, la prestation canadienne d’urgence est un autre élément extrêmement problématique. Alors que les besoins de main-d’œuvre sont criants, et ce dans plusieurs secteurs névralgiques de l’économie, Justin Trudeau a choisi de soudoyer impunément son peuple. L’employé moyen a désormais le choix ; ou bien il effectue une besogne exigeante pour un salaire modeste, ou bien il ne travaille pas et reçoit un chèque de plus de 2000$. Défiant les principes économiques les plus rudimentaires qui soient, il s’agit d’une gestion politique absolument aberrante. Plutôt que de prioriser le bienêtre du Canada, Justin Trudeau fait preuve d’égoïsme et prépare le terrain pour sa prochaine élection. Au final, c’est l’économie nationale qui en paye le plein prix, avec une dette astronomique et des postes clés qui sont toujours vacants.
Non seulement les libéraux ont-ils refusé de fermer rapidement la frontière, par pur souci idéologique, mais de plus, ils ont soudoyé les ouvriers qui n’ont désormais aucun incitatif significatif afin de contribuer à la dynamique économique. Ce sont deux décisions politiques désastreuses qui, à l’évidence même, vont à l’encontre du bienêtre de la communauté politique. Justin Trudeau devra répondre de ses actes ; il faut l’imputer directement aux conséquences qui en découlent. L’idéologie et l’égocentrisme sont les facteurs déterminants de ces deux mauvaises décisions. Un pays sans frontière étanche ni vitalité économique est un pays tout simplement amorphe, qui n’a plus aucune volonté de puissance. À la fois sur le plan intérieur et extérieur, les libéraux échouent royalement à gouverner le pays comme il se doit. Fragilisé par les incessants échecs, le navire est à veille de sombrer. Si l’on ne réplique pas rapidement, la démesure de Justin Trudeau nous mènera à notre perte.