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Le Bloc Québécois, l’idiot utile d’Ottawa

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Lorsque survient la grande messe des élections fédérales, il est un rituel typique pour le souverainiste qui consiste à voter automatiquement et inconditionnellement pour le Bloc Québécois. En effet, en fonction de la logique souverainiste, un vote pour le Bloc équivaut à renforcer les forces vives de la patrie, tandis que les autres partis politiques sont au contraire de vils apôtres du fédéralisme canadien. Déserter l’autel du Bloc équivaut donc à une espèce d’hérésie souverainiste. Pourtant, sur le fond, il n’en est rien. Il est temps de s’attaquer à la mythologie bloquiste, qui ne fait que desservir les québécois.

Fondamentalement, pour le mythe bloquiste, un vote pour le Bloc Québécois équivaut à un support militant pour la souveraineté du Québec. Or, dans la pratique, ce n’est pas le cas. Il suffit d’observer présentement l’œuvre de Yves-François Blanchet, qui gambade main dans la main avec Justin Trudeau, en parfaite harmonie. Aussi surréel que cela puisse paraitre, le chef d’un véhicule souverainiste est présentement associé avec un fédéraliste centralisateur, absolument hostile à l’autonomie du Québec. Cette hypocrisie bloquiste n’a rien à voir avec une démarche claire d’accession à la souveraineté du territoire québécois ; tout au contraire, il s’agit d’un pacte avec le diable.

Il faut regarder concrètement les actions du Bloc Québécois pour constater qu’elles n’ont rien à voir avec la mythologie en question. Par exemple, alors que Justin Trudeau est en train de creuser une dette absolument démesurée, ce qui aura pour effet d’asphyxier nos futures générations, le Bloc Québécois croit au contraire qu’il faut creuser un gouffre encore plus profond. Le jupon socialiste dépasse ; Justin Trudeau et Yves-François Blanchet se réjouissent d’une gestion économique particulièrement toxique, où les chômeurs et étudiants reçoivent systématiquement des prestations dorées tout en ne travaillant pas. Avec cette dette astronomique qui ne cesse de croitre, le futur du Canada est bien sombre, ce qui inclut évidemment le Québec.

Également, sur la question des armes à feu, Yves-François Blanchet se réjouit du décret antidémocratique de Justin Trudeau, qui soumet les propriétaires d’arme à feu à une législation injustifiée. Sans surprise, Blanchet rejoint entièrement Trudeau, acceptant candidement que des citoyens québécois perdent de leurs droits. Pourtant, les autochtones ne seront pas affectés par la loi ; les armes à feu continueront de circuler en toute liberté, et ce au dépit de la nouvelle législation en acte. À cet effet, François Legault nous avait même révélé que des AK-47 circulent dans les réserves Mohawk en toute impunité. Ces zones de non-droit sont donc à l’abri de la loi nationale ; un souverainiste digne de ce nom s’offusquerait indubitablement de cette partition du territoire. Curieusement, à cet effet, Yves-François blanchet est muet comme une carpe.

En tant que gouvernement minoritaire, les libéraux de Justin Trudeau sont structurellement affaiblis. Seuls, ils ne pourraient agir convenablement. Techniquement parlant, le roi est nu. Pourtant, les dits « souverainistes » d’Ottawa, à savoir le Bloc Québécois, ne se gênent pas afin de supporter continuellement un parti centralisateur qui est absolument hostile à toute forme de revendication autonomiste de la part du Québec. Concrètement parlant, les bloquistes se révèlent à être les idiots utiles d’Ottawa, ce qui n’est définitivement pas un statut flatteur, notamment pour des souverainistes. En cette virulente pandémie, le Bloc Québécois nous dévoile son insignifiance. La quête souverainiste n’est désormais plus qu’un symbole clientéliste, sans substance véritable.

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