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Un microvirus qui nous fait plier les genoux

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Le monde vivait heureux sans se soucier de demain. Il continuait d’ignorer les différences culturelles. Il laissait le pauvre s’appauvrir et les riches devenir plus puissant. Les grandes puissances mondiales nous démontraient leur suprématie militaire et avec un peu d’orgueil, défiaient le monde contre de futures représailles. Le G20 continuait de se réunir, car la population ordinaire ne comprend pas toujours les enjeux d’un tel regroupement. L’individualisme de chacun des pays membres se réfère sur les décisions prises. Les banques s’enrichissent sur le dos des plus démunis.
À genoux
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Le monde vivait heureux sans se soucier de demain. Il continuait d’ignorer les différences culturelles. Il laissait le pauvre s’appauvrir et les riches devenir plus puissant. Les grandes puissances mondiales nous démontraient leur suprématie militaire et avec un peu d’orgueil, défiaient le monde contre de futures représailles. Le G20 continuait de se réunir, car la population ordinaire ne comprend pas toujours les enjeux d’un tel regroupement. L’individualisme de chacun des pays membres se réfère sur les décisions prises. Les banques s’enrichissent sur le dos des plus démunis.

La population vit bien au-dessus de ses moyens et l’individualisme est roi et maitre dans le monde. Personne ne s’occupe des enfants qui meurent par millions par manque de nourriture et d’eau. Peu de pays s’inquiètent des causes du cancer et des produits que nous ingérons causant ces mêmes cancers. Le « moi, moi, moi » est une religion et les syndicats continuent de réclamer plus d’argent pour les membres sachant très bien qu’ainsi, ils récolteront plus de cotisations syndicales.

La machine tourne à plein régime et l’économie mondiale peine à suffire à la demande. Puis la Chine ouvre la boite de pandore. Un virus vient d’apparaitre, mais rassurez-vous, comme nous sommes communistes, nous garderons le contrôle de l’information et la divulgation de données essentielles. Nous quittons pour nos vacances annuelles loin du tumulte des nouvelles. Nous apprenons par les nouvelles télévisées que la Chine se place sous confinement, mais que tout est réglé. Après un bronzage temporaire, nous rentrons au pays heureux de pouvoir reprendre le travail dans l’espoir des vacances prochaines.

Puis un mois plus tard, la panique s’installe. Le ciel se couvre de nuages. Les avions cessent leurs vols et se cachent dans leur hangar. Les frontières se ferment les unes après les autres. La panique s’installe et les gouvernements tardent à prendre les mesures qui s’imposent. Nous sommes bien armés pour la guerre, mais pas prêt pour une pandémie. Un petit virus en provenance d’un marché public chinois continue sa propagation et les résultats désastreux s’en suivent. Les morts s’accumulent, les malades sont de plus en plus nombreux et l’épidémie se répand au monde entier. Quelques pays résistent à la tentation de confinement ou à prendre au sérieux le fait qu’un simple virus est sur le point de changer la face du monde.

Une première depuis la grippe espagnole, les pays se placent en état de guerre bactériologique, mais pas un n’était prêt pour ce genre de danger. Leurs forces militaires sont prêtes au combat. Leurs armes sont à la fine pointe de la technologie. Le marché lucratif de la guerre a gagné son pari, mais un microbe viendra annuler ces préparatifs.

Les nouvelles sont désormais devenues un rendez-vous continu avec la mort, combien de malades ? Combien de gens contaminés, mais asymptomatiques ? À quoi devons-nous faire face ? Il y a autant de questions, autant de réponses prudentes et bien orchestrées. Le virus envahit les villes et désormais les campagnes. Des frontières entre régions sont mises en place. Nous devons nous confiner à la maison et tout le commerce est désormais sur pause. Nous revivrons à Pâques disaient les plus optimistes, mais nous comprendrons assez rapidement que cette crise ne prendra fin que dans plusieurs mois. Un virus qui causera des drames humains, et qui nous assommera avec toutes les conséquences dues à sa virulence.

Pas un pays n’avait investi pour une catastrophe semblable, étant trop pressé à se protéger de son voisin et d’une guerre potentielle. Pas un pays n’avait l’argent en banque pour offrir des alternatives convenables sans hypothéquer des générations à venir. Étant un ancien représentant médical, j’acceptais mal le refus d’un hôpital qui refusait de m’écouter sur les besoins que je percevrais, mais, aujourd’hui, ils dépensent sans soumissions pour des produits offerts depuis des années.

Il n’y a aucun investissement d’entreprises local pour la fabrication d’équipements de sécurité, mais rassurez-vous tout va changer après la fin de cette période difficile. C’est un virus qui a touché toute la Terre et qui je l’espère donnera une grande leçon d’humilité à nos dirigeants. Un virus à qui nous devrons dire merci pour nos changements d’habitudes et de comportement. L’humain sera-t-il meilleur ?    J’en doute, car la croute accumulée ne fondra pas sans effort. Mais ce virus aura prouvé hors de tout toute que la mondialisation, la recherche du meilleur prix. L’individualisme et l’égoïsme ne seront jamais des armes contre une molécule maléfique qui aura eu raison des iniquités sociales.

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