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Vaincre un virus et la peur : la vaccination, la solution ?

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Hier encore, le premier ministre Legault parlait de l’attente du vaccin contre la COVID pour que l’on puisse vivre plus normalement. Ce fût même un peu discuter lors du débat présidentiel aux États-Unis ; les dirigeants espèrent beaucoup de ce côté.
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Hier encore, le premier ministre Legault parlait de l’attente du vaccin contre la COVID pour que l’on puisse vivre plus normalement. Ce fût même un peu discuté lors du débat présidentiel aux États-Unis ; les dirigeants espèrent beaucoup de ce côté.

Dans les faits, les épidémies ont souvent la même forme, soit une rapide montée des cas et des décès, avec les hospitalisations ou mises en quarantaine des personnes malades puis une descente et une courbe aplatie.

Nous avons réussi à aplatir la courbe des décès comme le démontre bien le graphique de l’INSPQ en date du 30 septembre 2020 :

Figure 1 — INSPQ 2.2 — Évolution du nombre de décès liés à la COVID-19 au Québec selon le milieu de vie et la date de décès

Par ailleurs, le Québec teste maintenant beaucoup plus que pendant la période de mars à juillet et les cas sortent plus aussi en nombre, mais pas nécessairement en pourcentage. Ce que justement un de mes collègues, Denis Martel a fait ressortir, toujours en utilisant les données de l’INSPQ.

Figure 2 — Pourcentage de cas vs tests

Donc, la COVID est toujours présente, mais beaucoup moins virulente et cela est notable un peu partout dans le monde ; certains pays s’en tirent beaucoup mieux que d’autres comme l’Allemagne qui est rendu à 292 913 cas pour 9495 décès, quatre-vingt-trois millions d’habitants :

Figure 3 — Université John Hopkins — Allemagne décès

Utilité du vaccin

D’abord, avant de dire qu’il faut un vaccin général, il faudra que le gouvernement vérifie si tous les cas positifs ont encore les anticorps de la COVID.

Avant de dire que c’est impossible, un peu de FAITS !
En 2016, une étude scientifique (pas un ti-clin) a été publiée parlant de la présence 11 ans plus tard de cellules « T » pouvant encore combattre le virus SRAS, de la même famille de coronavirus que le COVID-19 actuel : Memory T cell responses targeting the SARS coronavirus persist up to 11 years post-infection

Le 15 juillet 2020, une étude publiée dans la revue NATURE portant sur des porteurs des anticorps dix-sept (17) ANS plus tard du SRAS vérifiait la réponse de ces cellules face au COVID : SARS-CoV-2-specific T cell immunity in cases of COVID-19 and SARS, and uninfected controls

Bref, OUI une immunité naturelle existe. Le gouvernement DOIT le reconnaître.

Vaccin : l’exemple de la polio

On nous a souvent rebattu les oreilles avec le fait que la polio a été vaincue grâce à un vaccin. C’est vrai… APRÈS l’épidémie. Car voyez-vous, le vaccin est arrivé seulement neuf (9) ANS plus tard que le début de l’épidémie de polio débutée aux États-Unis en 1946, soit en 1955. Et l’épidémie globale aurait commencé en 1894 ! Il y avait comme un cycle d’épidémie aux dix ans, sans doute des nouvelles mutations (la science de ces années n’était pas celle de 2020).

Et ce ne fût pas sans dégâts : la vaccination a produit ce qui est maintenant nommé Cutter Incident infectant 120 000 enfants, en a tué dix et en a paralysé 200. Lorsqu’on dit qu’il faut tout faire pour forcer un vaccin, sachant que le vaccin sera obligatoire (ma prédiction avec les mesures en paliers imposées doucement à ce jour) dans les écoles, aimeriez-vous que votre enfant fasse partie de ces victimes ?

Apprendre à vivre avec le COVID-19

Comme avec la polio et autre épidémie, les gens ont DÛ apprendre à vivre avec et le gouvernement aussi a dû reconnaître ce fait : les virus sont là pour rester.

NOVA a fait un excellent reportage diffusé à PBS à ce sujet pas plus tard que le 29 juillet 2020 ; les mesures d’hygiène générales ont aidé, appuyé alors par l’entreprise Lysol ainsi que l’épandage de DDT, un insecticide : les moustiques étaient accusés d’être des vecteurs ; avec nos connaissances actuelles, ce n’est pas fou. What polio in post-WWII America can teach us about living in a pandemic.

L’utopie de l’attente du vaccin pour fonctionner


La COVID-19, actuellement répandue partout dans le monde, a déjà muté, environ deux fois par mois avec plus de 13 000 modifications notées au génome à ce jour. La dernière étude publiée le 29 septembre 2020 par la Dr. Lucy van Dorp, chercheuse principale en génomes microbiens de l’université d’Angleterre UCL explique cela : Coronavirus mutations : what we’ve learned so far.

Vrai, les tranches d’âge plus jeunes l’attrapent plus, mais le taux de mortalité demeure faible. Il faut bien entendu protéger les personnes âgées surtout aux endroits de concentrations de ces personnes comme les CHSLD et les foyers de personnes âgées. À ce jour, le gouvernement n’a pas encore appris de ses erreurs du printemps dernier.

Le vaccin sera utile éventuellement pour aider à briser des cycles récurrents, probablement saisonniers, de sa présence, comme la grippe. En attendant, les remèdes traditionnels sont encouragés si les hôpitaux sont, encore, incapables d’accueillir tout le monde ; avant d’en rire, dites-moi quel médicament autorisé et approuvé par les médecins au Québec serait meilleur?

L’idée de reconfiner, même partiellement, est futile et inutilement coûteuse économiquement, car le virus sera là pour bien des années encore. Pour ceux et celles qui pensent que l’économie ce n’est pas important par rapport à la santé, voir mon article du 7 août à ce sujet : COVID vs économie démolie au Québec : si Donald Trump avait raison ?

Vaincre la PEUR de vivre avec la covid-19 demeure le défi principal ; le gouvernement n’a jamais eu le contrôle du virus échappé d’on ne sait où précisément encore (de la Chine, mais comment exactement ?).

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