Antifascisme subventionné : quand vos impôts servent à financer la chasse aux dissidents

Au Canada, ce n’est un secret pour personne que plusieurs organisations d’extrême gauche reçoivent des fonds publics. Mais l’un des cas les plus préoccupants demeure celui du Canadian Anti-Hate Network, qui a obtenu, depuis la pandémie, près d’un million de dollars provenant à la fois du ministère de la Sécurité publique et de Patrimoine canadien.

Cette organisation, qui n’a de comptes à rendre à aucun électeur, s’en prend à des citoyens ordinaires, souvent pour des opinions exprimées sur les réseaux sociaux. Elle va jusqu’à encourager des pratiques de doxxing — c’est-à-dire la divulgation d’informations personnelles comme le lieu de travail ou de résidence d’une personne ciblée — dans le but de leur nuire professionnellement ou socialement.

Un informateur nous a récemment transmis un document intitulé 40 manières de combattre l’extrême droite : un guide pour les activistes communautaires canadiens. On y retrouve des passages pour le moins inquiétants. À la page 19, on peut notamment lire :

« Exposez les militants d’extrême droite sur leur lieu de travail et à domicile.
Après avoir identifié les principaux activistes d’extrême droite — surtout ceux ayant des antécédents violents — informez leur communauté locale, leur employeur et leurs cercles sociaux de leurs activités. Avertissez le voisinage à l’aide de dépliants et de campagnes porte-à-porte. Demandez aux commerces locaux de refuser de les servir.

Comme l’a écrit le criminologue antifasciste Stanislav Vysotsky dans American Antifa: The Tactics, Culture, and Practice of Militant Antifascism, le “doxing” (divulgation publique d’informations personnelles) “sert de moyen de pression sur les fascistes pour les obliger à choisir entre leur position idéologique et la participation à des activités familiales, professionnelles et sociales normales…” »

Il est choquant de constater qu’une organisation se réclamant de la lutte antifasciste en vienne à encourager la dénonciation et la mise au ban de citoyens pour leurs convictions politiques. Et nous ne parlons pas ici de dangereux extrémistes.

Bien souvent, les personnes visées ont simplement eu le malheur de mal s’exprimer sur les réseaux sociaux ou d’être associées à des groupes politiques comme Nouvelle Alliance, qui n’ont jamais prôné la violence. Cette logique de délation rappelle d’ailleurs les méthodes de Xavier Camus, professeur de philosophie au cégep, qui s’était donné pour mission de traquer les profils dits “d’extrême droite” en ligne — provoquant la perte d’emploi de plusieurs Québécois.

Qu’une organisation militante se réclamant “antifasciste” reçoive du financement fédéral pour s’en prendre à des concitoyens est tout simplement inacceptable. Parlez-en à votre député. Dites-lui que l’argent public ne devrait pas servir à financer une chasse aux sorcières idéologique, encore moins contre des Québécois souverainistes ou critiques des politiques d’immigration du gouvernement libéral.

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