• partager
Share on facebook
Share on twitter
Share on email

La CAQ est-elle en voie de dominer la politique québécoise?

Share on facebook
Share on twitter
Share on email
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on reddit
Share on email

Le gouvernement Legault est sans conteste le gouvernement québécois le plus important, le plus populaire et le plus puissant depuis celui de Robert Bourassa. L’adhésion populaire aux valeurs et au leadership du gouvernement est de plus en plus marquée. La population respecte le gouvernement qui a permis à ses valeurs laïques d’accéder au pouvoir. On constate qu’au lieu de mener au chaos, le respect des demandes de la population crée une harmonie sociale rarement atteinte sous le récent régime libéral. Surtout, la figure du chef de la nation incarnée par le brillant leader François Legault est désormais respectée par l’ensemble de la population.

Si certains, hors du Québec, peuvent être étonnés d’une telle ferveur populaire pour le gouvernement, c’est parce qu’ils ne sont pas habitués d’avoir de si bons gouvernements. Pour eux, un gouvernement qui paraît populaire est forcément un despotat en attente. Il faut les comprendre, ils ne savent pas ce qu’est un gouvernement compétent qui tient ses promesses et qui n’est pas encrassé dans des scandales de corruption. Un chef charismatique qui respecte la volonté de sa population sans sombrer dans la démagogie ni dans l’autoritarisme, peu de pays connaît cela.

François Legault n’a pas seulement stoppé l’alternance entre le Parti libéral du Québec et le Parti québécois, mais il a probablement aussi stoppé le concept même d’alternance pour un bon bout de temps. À moins qu’il pèche par la non-préparation de sa succession, le gouvernement de la Coalition Avenir Québec, au sein duquel tous les Québécois nationalistes de bonne volonté ont leur place, est au pouvoir pour y rester. Il est probable que la Coalition Avenir Québec finisse par former ce que l’on appelle en politique internationale un parti dominant: un parti qui remporte les élections à la chaîne sans suspense. Tant que la CAQ reste sur la voie de la bonne gouvernance et demeure à l’écoute des préoccupations des citoyens, rien ne pourra se mettre sur le chemin de son maintien au pouvoir à long terme.

L’actuelle pandémie que nous traversons illustre la confiance que les citoyens ont en leur gouvernement. Quand d’autres pays auraient rendu l’école obligatoire, quitte à interdire, comme la France l’a fait, aux parents qui garderaient leurs enfants à la maison de toucher des prestations de chômage, le gouvernement québécois à pris la juste décision de laisser le libre-choix aux parents de garder ou non leur enfant à la maison. Aussi, si les parents ont des prédispositions à avoir des complications en cas de contraction de la COVID-19 ou si les enfants demeurent avec au moins un de leurs grands-parents, le gouvernement à pris la décision responsable d’attendre à septembre pour ces retours à l’école. Ce sont de telles décisions courageuses, mais modérées, qui font la popularité du régime, au cas où certains opposants professionnels ne l’auraient pas compris.

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on reddit
Reddit
Share on email
Email

Les nouvelles à ne pas manquer cette semaine

  • Vous aimeriez aussi
  • Nouvelles semblables
  • Autres articles de Benoit Khézami

C’est fait, Joe Biden est président !

C’est après un long suspense sur la volonté de Trump de quitter le pouvoir que finalement Biden a réussi à être reconnu président-élu par Donald Trump et à être inauguré le 20 janvier.

PSPP chef du Parti Québéçois : rien ne changera

Paul St-Pierre Plamondon est le nouveau chef péquiste. Il a fait sa campagne sur une ligne sociale-démocrate et nationaliste, essayant d’aller chercher ce qui composait jadis la coalition gagnante du Parti Québécois, un mélange qui, aujourd’hui, inclurait des gens comme François Legault et Manon Massé dans la même équipe.

L’histoire n’est pas une série policière

Une société saine ne peut pas faire de son histoire une série de crimes à expier. Toutes les sociétés saines tirent des leçons de leurs histoires, notamment afin d’éviter de répéter les erreurs du passé.