Les criminels sont-ils plus protégés que les victimes ? Il faut regarder cette entrevue de Pierre-Hugues Boisvenu

Au What’s up Podcast de l’humoriste Jerr Allain, l’ancien sénateur Pierre-Hugues Boisvenu explique ce qui s’est tramé sous le gouvernement de Justin Trudeau — et qui se poursuit probablement encore aujourd’hui. Boisvenu, un père de famille ordinaire, a vu sa vie basculer au début des années 2000, lorsque sa fille, Julie Boisvenu, a été victime d’un meurtre. Depuis, il a décidé de consacrer sa vie à la défense des victimes d’actes criminels et de leurs familles.

C’était il y a près d’un quart de siècle. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Le système judiciaire est-il devenu plus sévère envers les violeurs, les pédophiles et les meurtriers ? Malheureusement, non. S’il y a bien eu, notamment grâce au travail du sénateur Boisvenu, certaines améliorations en faveur des victimes, Justin Trudeau a, selon lui, fait voler ces progrès en éclats.

Dans cet extrait d’entrevue, M. Boisvenu explique que, sous Stephen Harper, les commissaires aux libérations conditionnelles étaient souvent d’anciens procureurs de la Couronne ou des policiers habitués à travailler avec les victimes. Ils pouvaient donc, raisonnablement, mieux évaluer les risques liés à la libération de certains détenus.

De plus, si un cas particulier pouvait compromettre la sécurité publique, il fallait l’avis favorable de deux commissaires sur trois pour accepter ou refuser une demande. Mais tout cela appartient désormais au passé. Lorsque Justin Trudeau est arrivé au pouvoir en 2015, il s’est attelé à réduire les peines et les sanctions envers les contrevenants — sans égard pour les victimes.

Sous son gouvernement, des personnes sans expérience ont été nommées commissaires, notamment la photographe de son ex-épouse, Sophie Grégoire. D’autres nominations ont été faites selon des critères de diversité (EDI), incluant des individus noirs n’ayant aucune expérience judiciaire et parfois nouvellement arrivés au Canada.

Résultat : des meurtres qui auraient pu être évités ont été commis. Marylène Lévesque, une travailleuse du sexe de Sainte-Foy, a été lâchement assassinée par Eustachio Gallese, un homme connu pour sa violence envers les femmes. Des commissaires auraient même autorisé un arrangement pour qu’il puisse fréquenter des prostituées, malgré ses antécédents bien connus.

Comment faire confiance à un système qui semble prioriser les criminels au détriment des victimes ? Le travail du sénateur Boisvenu doit se poursuivre, tout comme celui des médias, qui ont le devoir d’obliger la justice à corriger ses plus graves erreurs. On l’a vu dans l’affaire Guy Turcotte : le scandale fut tel, et la confiance du public si ébranlée, que la justice n’a eu d’autre choix que de tenir un nouveau procès.

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