Alors que des millions de Canadiens se retrouvent au chômage et que de nombreuses entreprises canadiennes sont au bord de la faillite, le congé de maladie payé annoncé par le premier ministre Justin Trudeau menace la survie d’entreprises locales, ainsi que la stabilité financière des familles canadiennes.
Depuis le début de la pandémie de la COVID-19, les politiciens ont proposé une multitude de plans pour aider les Canadiens et Canadiennes à passer au travers de la crise économique et sanitaire qui en a découlé.
Pour les députés néodémocrates, la reprise économique devait passer par l’ajout de dix jours de congé de maladie payé par année pour tous les travailleurs et travailleuses au Canada. Cette mesure semble avoir plu au gouvernement Trudeau puisqu’il a signifié son appui la semaine dernière.
Quelles que soient les bonnes intentions derrière cette politique, il est clair que ses effets mineront la fragile reprise économique que nous avons.
Le congé de maladie payé verrait les entreprises locales payer leurs employés malades pour une période de deux semaines, une dépense que les entrepreneurs, déjà éprouvés par la crise, ne peuvent pas se permettre.
Pour bon nombre d’entrepreneurs qui peinaient à survivre à la crise, cela s’avèrera être le dernier clou dans le cercueil de leur entreprise. Ultimement, ces fermetures d’entreprises mèneront à une hausse du taux de chômage, qui s’élevait déjà à 8,5 pour cent en avril dernier.
Si la prospérité des entrepreneurs et des travailleurs canadiens est d’une importance pour l’État, il est recommandé de ne pas s’engager à une politique qui entrainerait en une décroissance économique plus sévère, car c’est une garantie que le taux de chômage va augmenter, et la demande de l’assurance emploi fera de même.
Le gouvernement canadien ayant gaspillé l’argent des contribuables pour les dernières décennies, il est fondamental de combattre les déficits engendrés par les bureaucrates maladroits d’où l’importance de se concentrer sur la reprise économique. Cette reprise s’avèrera impossible avec le congé maladie payé.
Ce n’est pas une bonne politique, mais c’est certainement de la bonne politique, car il semblerait qu’à court terme le Parti libéral du Canada essaie d’acheter la confiance du NPD, et à long terme de s’acheter les élections et passer d’un gouvernement minoritaire à un gouvernement majoritaire.
Nos entreprises locales nous ont aidés à passer à travers la crise. C’est à notre tour de s’assurer qu’elles peuvent, elles aussi, y survivre. Les congés de maladie payés suggérés par le gouvernement Trudeau feront l’inverse, fragilisant encore davantage la situation financière de nos entreprises.
Si cette politique est adoptée, nous la paierons par une augmentation du taux de chômage et de l’assistance gouvernementale, aux dépens de notre prospérité et de notre indépendance financière.