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COVID-19 — le prix à payer de notre nonchalance sera énorme

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Le monde s’est effondré, la vie a basculé, la mort s’est répandue et avec elle une vague de programmes sociaux plus attrayants et couteux
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Le monde s’est effondré, la vie a basculé, la mort s’est répandue et avec elle une vague de programmes sociaux plus attrayants et couteux. Nous avons pleuré la mort des personnes en foyers pour ainés ou en CHSLD, mais nous avons souri à l’argent qui nous tombait du ciel. Sans nous soucier des conséquences et des jours d’après, nous avons encaissé les chèques, nourri nos familles ou acheté un nouveau BBQ. Si nous n’avions pas conscience de ce que cela nous coutera dans le futur, c’est que le COVID nous a rendus plus cons que meurtriers.

Toutes les mesures de distanciation sociale ont un prix pour tous. Les commerçants doivent redoubler de prudence pour qu’enfin les clients reviennent les visiter. Ils ont investi temps et argent pour assurer un minimum de protection, mais tout cela a un prix.

Désormais, tout coutera plus cher. Les producteurs laitiers ont dû jeter du lait afin de respecter les directives. Il y a moins de restaurants, moins de besoins, donc augmentation des prix afin de combler l’écart. C’est la même chose pour la viande, la volaille, les fromages, les fruits et légumes. Nous payons le prix de la pandémie. Les programmes sociaux mis en place par les gouvernements nous reviendront au visage pour des années. Nous devrons payer cette facture collectivement et rien ne sera poussé sous le tapis. Les générations à venir devront assumer les couts astronomiques engendrés par l’élan de générosité de nos gouvernements.

Nous remarquons aujourd’hui que les dentistes chargent des frais additionnels pour ce qu’ils appellent frais de COVID, même chose pour les différents traitements esthétiques ou capillaires. Les centres commerciaux tardent à ouvrir dans leur entièreté, car les magasins ne sont pas prêts ou n’ont pas le matériel nécessaire pour assurer toute la protection souhaitée.

Nous allons payer pour ce que nous avons reçu en allocation.   Rassurez-vous, les gouvernements provinciaux et fédéraux nous feront passer à la caisse tôt ou tard : impôts déformés en mesures spéciales, taxes additionnelles sur certains services, prix plus élevés veulent dire des taxes plus importantes. Si notre morale a été affectée tout comme notre portemonnaie, les gouvernements ont été généreux avec notre argent. Il y en a encore pour l’achat du Cirque du Soleil, le tramway ou certaines infrastructures encore dans les cartons. Il faut relancer l’économie à tout prix et ils prendront les mesures pour y arriver, mais tout ceci proviendra de nos poches toujours de plus en plus vides. Il serait temps pour des réformes, mais le courage manque. Pourquoi d’autres fonctionnaires font plus de 20 $ l’heure alors que des préposés aux bénéficiaires gagnaient moins de 15 $ l’heure ? Désormais, ces derniers gagneront 26,00 $ l’heure. Donc, certains corps de métier seront désertés par des membres qui voient ainsi une situation parfaite pour améliorer leur salaire.

La catastrophe que nous vivons est comme l’inondation que subissent certains riverains au printemps. Nous devons démolir pour rebâtir ou tout démolir et déménager dans un environnement plus sécuritaire. Une pandémie qui changera la face de la Terre, chacun et chacune à sa façon de réagir, de subir et de répondre des conséquences.

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de réagir, il n’y a que des réflexes de protection. Une mère qui protège ses enfants, un père qui protège sa famille. Le prix que nous devrons payer collectivement est énorme et nous n’en sommes qu’au début de cette crise mondiale. Les gens passeront leurs vacances dans leur pays, les avions resteront au sol et les bateaux de croisières rouilleront dans les ports. La vie s’est arrêtée, le monde retient son souffle, mais le virus continue son œuvre sournoisement et silencieusement. Le prix à payer de notre nonchalance sera énorme et je ne crois pas que nous en avons conscience actuellement.

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