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Véhicules chinois à rabais, subventions aux poubelles : l’échec du rêve électrique

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D’après un article de Sharif Hassan publié dans Global News le 19 juin 2025

Le Canada tente de se tailler une place dans la grande transition verte, et plus précisément dans le virage vers le véhicule électrique (VE). Mais derrière les slogans environnementaux et les milliards promis par Ottawa et les provinces, plusieurs commencent à voir poindre un malaise : cette révolution automobile ressemble de plus en plus à un mirage.

Sharif Hassan, dans un article publié par Global News, souligne les craintes des travailleurs de l’Ontario face à la concurrence des véhicules chinois à bas prix. L’auteur rapporte que les syndicats comme Unifor réclament des tarifs douaniers pour éviter que l’industrie locale, déjà fragilisée, ne s’effondre sous la pression de l’importation massive de voitures électriques fabriquées à faible coût dans des conditions qu’aucun syndicat occidental n’accepterait.

Mais au-delà des querelles commerciales, l’article expose involontairement un problème plus profond : la précipitation politique. Ottawa a fixé l’objectif d’interdire les véhicules à essence d’ici 2035, sans avoir les infrastructures, la capacité énergétique, ni même la souveraineté industrielle nécessaires pour y arriver. Résultat : le Canada subventionne massivement des usines de batteries, souvent avec des partenaires étrangers, tout en demeurant dépendant des composants chinois.

Sharif Hassan rapporte que le ministre de l’Industrie François-Philippe Champagne se veut rassurant, mais ses déclarations sonnent comme des vœux pieux. Le Canada, dit-il, veut protéger ses travailleurs tout en maintenant ses engagements climatiques. Une posture politique typique, qui veut tout concilier… et finit souvent par ne rien faire de concret.

Pendant ce temps, le citoyen moyen est confronté à une réalité bien différente. Les véhicules électriques demeurent inaccessibles pour une grande partie de la population, tant à cause de leur prix que du manque d’infrastructures de recharge hors des centres urbains. L’électricité est loin d’être gratuite, surtout au Québec où Hydro-Québec commence déjà à évoquer une hausse des tarifs pour financer la demande croissante.

Et que dire du discours environnemental lui-même? L’exploitation du lithium et des métaux rares nécessaires aux batteries se fait souvent dans des conditions écologiquement et humainement douteuses. La voiture électrique n’est pas propre : elle déplace simplement la pollution, du pot d’échappement au site minier.

Sharif Hassan rapporte également les préoccupations liées à l’emploi. Même les syndicats favorables à l’électrification s’inquiètent de voir les promesses fondre au soleil chinois. Les usines de demain ne créeront pas nécessairement plus d’emplois que celles d’hier. En fait, l’automatisation accrue dans le secteur des VE pourrait bien réduire le nombre total d’emplois disponibles dans le secteur.

Bref, le virage électrique que l’on nous présente comme un progrès inévitable est, dans les faits, un projet inachevé, mal planifié et imposé d’en haut. Ce n’est pas une révolution, c’est une fuite en avant.

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